La bavante de l'après-midi
À chaque jour sa bavante, celle de cette huitième journée transpyrénéenne aura eu lieu dans le milieu de l'après-midi, à quelques kilomètres de Mérens-les-Vals, vers le 505e kilomètre. Lionel, sur son road-book, avait indiqué une montée "rouge", c'est-à-dire pas franchement facile.
Depuis le bas de la montée, km 492, 1 092 m d'altitude, jusqu'au haut, km 508, 2 429 m d'altitude, les deux gaillards ont sué des litres de flotte pour gravir sous la chaleur une pente se terminant en pierrier. Stéphane, qui adore habituellement ce genre de terrain, semble avoir moyennement apprécié d'après son dernier SMS : "Crête de la Lhasse 17 h 06. Grosse xhaleur. Pierriers épuisants."
La faute à "chaleur" a volontairement été laissée, car c'est l'une des toutes premières fautes que Stéphane a faite dans ses SMS depuis le départ de la Transpyrénéenne. Circonstance atténuante : ça ne doit pas être facile de composer un SMS sur un Blackberry au beau milieu d'un pierrier à près de 2 500 m d'altitude.
Ci-dessus une photo du panorama depuis la crête de Lhasse où les coureur sont passés à 17 h 06, photo prise par Éric Sibert, amateur de randonnée et de photographie, qui entretien un site que vous pouvez visiter ici.
Lionel et Stéphane sont arrivés à Mérens-les-Vals à 19 h, et repartent pour une section de 25 km et 1 600 m D+ pour atteindre le Refuge des Bouillouses. Ils n'y parviendront bien sûr que tard, sans doute après minuit. Lobjectif avoué est d'en terminer samedi et dimanche par un finish non-stop de 145 km, un mini-UTMB en somme. Au moins, ils ne partiront pas à froid !