À 3 mois du départ - Emmanuel
Les semaines passent et la préparation physique avance, se déroulant presque sans accrocs : hormis quelques jours grippés et des semaines fort chargées professionnellement parlant, le planning a été respecté.
Je me tiens assez rigoureusement à mes prévisions en terme de perte de poids et de gain de musculature. Les efforts sont visibles, et le résultat m’apporte un confort inestimable, qui sera d’autant plus important sur 8 à 10 jours de course. Côté assouplissements, je suis un peu en reste, et ne pratique pas suffisamment. Ce n’est pas le plus important, mais ça peut apporter un confort de course et une récupération améliorée.
Côté course à pied, depuis le début de l’année je n’ai pas pu charger considérablement. Mon volume hebdomadaire ne dépasse pas 150 km, et les semaines au-dessus de 100 ne sont pas très nombreuses. Au total, j’ai couru un peu plus de 1 200 km depuis le début de l’année. Côté dénivelé, c’est assez satisfaisant, avec près de 30 000 m de dénivelé positif. Je compte bien arriver à la mi-juillet avec 50 000 m, tout juste ce qu’il nous faudra affronter en 10 jours. À renforcer donc le volume de course à pied, ce qui n’est pas facile compte tenu de mes contraintes professionnelles.
Ces premiers mois m’ont tout de même permis de gagner un peu de VMA, avec un test réalisé récemment à plus de 18 km/h. Côté technique de course, je ressens une nette amélioration par rapport à la fin d’année dernière, avec une économie de mouvements, et un travail des bras efficace. Enfin, je n’ai pratiquement plus de problèmes de chevilles, ou alors bénins, ce qui dénote un renforcement musculaire à ce niveau, grâce au travail des descentes en environnement caillouteux.
Le Trail de la Vallée de Chevreuse, épreuve particulièrement cassante de 52 km et 2 500 m de dénivelé positif en région parisienne, m’a permis de valider tous ces acquis, en terminant 67e en 6 h 34 mn. Un mois plus tôt, la Transgrancanaria m’avait laissé sur ma faim, obligé d’abandonner au 73e km (sur 115) suite à un gros coup de chaud et une déshydratation.
Il reste à poursuivre sur cette lancée encore 3 mois, tout en intensifiant les points les moins travaillés.